Extrait de la série
La symphonie des pierres.
Arménie 2015/2016
Il fut un lieu où l'on dit que les rois s'asseyaient.
Un temps où la forêt recouvrait encore les montagnes.
Il fut un temps où cette terre a sombré dans l'obscurité, où le noir a tout englouti.
Il faudrait faire une ode à la terre, au vent, aux pierres, au sang qui bat aux tempes.
Montrer le temps qui s'est arrêté. Les deux vitesses. Le printemps qui s'installe au dehors et dans les corps. A la jeunesse criante. Au chant qui jaillit.
Une ode à l'insouciance.
A l'amour.
Aux maisons qui se vident. Aux bus qui se remplissent.
Aux pas qui reviennent.
A ceux qui cherchent, qui creusent, qui se débattent.
A la lumière du soir. A la voix du matin.
A l'hiver.
A l'espoir qui glisse.